S’il y a bien un moment de la journée qui caractérise l’art de vivre à la française, c’est l’apéritif ! Bien que la crise sanitaire et les multiples restrictions qui l’ont accompagné aient rendu l’exercice plus difficile, les consommateurs n’ont pas fait une croix sur cet instant de convivialité et de partage.

Plus qu’une tradition, l’apéritif est une habitude

Bien ancré dans la vie des Français, l’apéritif est une réelle habitude qui a une place définie dans leur quotidien. Ainsi, 3 Français sur 4 déclarent prendre un apéritif au moins une fois par mois et pas moins de la moitié du pays annonce partager ce moment au moins une fois par semaine. Même si la tranche des 25-34 ans semble la plus grande adepte, l’apéritif est consommé à tout âge. L’apéritif est majoritairement pris en famille ou entre amis, mais il est également consommé entre collègues ou seul.

Et à l’apéro, qu’est ce qu’on boit ?

Sans surprise, les deux boissons les plus consommées à l’apéritif sont le vin et la bière, suivies de près par les spiritueux et les sodas. Les cocktails sont aussi très plébiscités par les consommateurs, alcoolisés ou non !

Le boom des cocktails sans alcools

Plus qu’une simple tendance saisonnière à l’occasion d’événements comme le Dry January ou le nouveau Sober October, la consommation de boissons sans alcool, et notamment de cocktails non alcoolisés est une véritable tendance de fond. Les Français veulent réduire leur consommation d’alcool, mais ils ne veulent pas boire un simple jus de fruit ou un soda en remplacement. De ce fait, près de 3 Français sur 4 disent consommer occasionnellement des cocktails sans alcool, et la majeure partie d’entre eux expriment l’envie de boire davantage ce type de boissons. Les bars, qui regroupent environ la moitié des apéritifs consommés, observent eux aussi ce phénomène sociétal : la consommation d’alcool dans les établissements est en baisse.

La diminution de la consommation d’alcool à l’apéritif présente de nombreux avantages. L’alcool est très calorique et présente des effets néfastes sur la santé de ceux qui l’ingèrent. Les alternatives sans-alcool sont donc plus saines et participent aussi à changer les mentalités et à diminuer la pression sociale liée à la commande d’une boisson non-alcoolisée.